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Qu’est-ce que le plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) ?
 

Soucieuse de préserver l’environnement, la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) a élaboré et adopté un plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) pour réduire la quantité de matières générées et leur donner une seconde vie par le réemploi, le recyclage et la valorisation.
Ce plan a été élaboré de manière à respecter la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 1998-2008 du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec.Ce PGMR couvre le territoire de l’agglomération de Québec et des MRC de La Jacques-Cartier, de La Côte-de-Beaupré et de L’Île-d’Orléans.

Au terme de cette politique, quelques grands constats s’imposent. Parmi ceux-ci, notons que :

• Trente (30) des 38 mesures prévues au PGMR ont été réalisées entre 2005 et 2009;

• Les quantités de matières résiduelles gérées par les municipalités et MRC du territoire ont augmenté de 34 % entre 2002 et 2009;

• Au cours de la même période, les quantités valorisées ont augmenté de 184 % alors que les quantités éliminées diminuaient de 10 %;

• Les objectifs de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 1998-2008 du gouvernement du Québec ont été dépassées en ce qui a trait `la collecte sélective, le pourcentage de matières valorisées ayant atteint 66 % sur le territoire de la CMQ alors que l’objectifs gouvernemental avait été fixé à 60 %;

• Les tonnages traités par les écocentres ont été multipliés par 580 entre 2002 et 2009, passant de 84 tonnes à 48 758 tonnes;

• Le pourcentage de valorisation des matières organiques sur le territoire de la CMQ atteignait 23 % en 2009, comparé à 12 % pour l’ensemble de la province.
  
   

De nouveaux défis devront être prochainement relevés suite à la parution de la nouvelle Politique québécoise de gestion des matières résiduelles 2011-2015. La CMQ s’engage à actualiser son plan de gestion afin d’y intégrer les nouveaux objectifs fixés par le gouvernement du Québec. Parmi les plus importants, notons :

 

• Remplacer l’élimination du papier, du carton et du bois par le recyclage et ce, au plus tard en 2013 pour le papier et le carton et au plus tard en 2014 pour le bois.

• Remplacer l’élimination de la matière organique putrescible (essentiellement les résidus de table, les branches, les résidus de jardinage, le gazon et les feuilles) par le compostage et /ou la valorisation ou encore la transformation en source d’énergie réutilisable.

• Assurer la mise en œuvre d’un programme de traitement des matières organiques putrescibles par des procédés de biométhanisation et de compostage.